Les crevasses font parties des dangers de la haute montagne. Elles se forment aux ruptures de pentes sur les glaciers (voir les glaciers). L'été, lorsque la couche de neige est peu épaisse, la plupart d'entre elles apparaissent. Puis l'hiver, elles disparaissent sous l'épais manteau.
C'est pourtant en été que le risque est plus important. Malgrès le fait que nous puissions voir la majorité d'entre elles, il en reste quelques unes cachées sous une épaisseur variable de neige fragile en cette saison. On marche dessus et plouf ! La neige n'est plus accumulée du fond à la surface, mais forme de dangereux ponts de neige. Si quelquefois ils sont repérables (léger affaissement, ou distinction du bord de la lèvre de la crevasse), d'autres fois ils sont indécelables. Plus dangereux encore, la transformation rapide de la neige l'été peut rendre un pont de neige praticable le matin très tôt, et infranchissable quelques heures plus tard pour la descente ! Pour éviter les ponts et crevasses, l'itinéraire sur glacier est donc souvent sinueu...
La première chose a faire lors de la marche sur glacier, c'est de s'encorder par deux ou trois personnes. S'il y a chute, elle sera courte, et peu dangereuse. Les risques de blessures étant très fortement diminués. De plus les manoeuvres de sauvetage seront facilitées.
Si vous êtes encordés, la chutte sera de quelques mêtres, la corde vous stoppera. Vos coéquipiers devront pour cela être vigilants ! La profondeur des crevasses est variable, de quelques mêtres à quelques centaines de mêtres (en Alaska par exemple). Les parois de la crevasse sont en glace. Le gouffre n'est pas parfait, il y a quelque fois des vires, d'autres ponts de neige inférieurs, qui peuvent eux-même céder sous le poids.
Si la personne est consciente après la chute la première chose à tenter est de remonter seul, assuré par son coéquipier (piolet, crampons, echelle de corde, remontée sur corde fixe...).
Si ce n'est pas possible, il va falloir faire un mouflage. C'est quoi un moufflage ! Ca sert à remonter une personne en tirant par le haut. Mais comme un alpiniste tou nu c'est déjà costaud et lourd, et qu'avec son équipement c'est encore pire, il est impossible de le remonter à bout de bras. On utilise donc un montage à base de renvois de cordes (comme pour un palan) de façon à démultiplier notre force (les épinards c'est que pour les enfants et Popeye) Note : la petie cordellette (en vert) qui relie les autoblocants doit faire 2 mêtres minimum.
Quelques conseils pour le mouflage: