Aujoud'hui, 97 % des secours en montagne sont réalisés avec le concours des hélicos.
Dans ce dossier, je fais le choix volontaire de ne parler que du secours héliporté même si le secours revêt d'autres aspects.
Nous allons développer les différentes étapes, de l'alerte au rapatriement.
Elle est transmise aux U.M.H. (Unité médicales héliportées) par l'intermédiaire du SAMU, du PGHM, du service des pistes, des refuges, des radioguides, des téléphones cellulaires.
Elle doit être le plus distincte possible et doit comporter:
Il est indispensable de savoir que les chances de survie sont inversements proportionnelles:
A la durée d'ensevelissement.
A la profondeur d'ensevelissement.
Sachant que 50 % des victimes sont à moins de un mètre de profondeur.
Elle consiste à mettre en oeuvre des moyens humains et matériels adaptés.
L'approche des victimes impose une infinie précision de l'alerte. Une fois sur place, les victimes sont conditionnées pour un meilleur rapatriement.
La priorité des secouristes, est le rapatriement vers les hopitaux les plus proches, car les conditions de soins, in situ, ne sont pas favorables. Température, risque de changements météo ne permettant plus l'envol de l'hélico, risque de chute de pierres, d'avalanches.
Cependant, les progrés permettent de réaliser grace à un matériel et à un personnel de plus en plus performant, de vrai postes médicaux avancés si l'état des victimes n'est pas compatible avec une évacuation. Cet état étant parfois très précaire, les thérapeuthiques mises en oeuvre peuvent être très lourdes.
Enfin, pour son évacuation, si l'hélico ne peut pas se poser, la victime est hélitreuillées avec un baudrillet ou bien conditionnées dans une civière de type "Piguillen" spécialement adaptée.
Il consiste au transport des victimes vers le centre hospitalier.