Savoir : Le secours en montagne

Aujourd'hui...

Introduction

Alouette 3 - vue de face

Aujoud'hui, 97 % des secours en montagne sont réalisés avec le concours des hélicos.

Dans ce dossier, je fais le choix volontaire de ne parler que du secours héliporté même si le secours revêt d'autres aspects.

Nous allons développer les différentes étapes, de l'alerte au rapatriement.

1. L'alerte

Elle est transmise aux U.M.H. (Unité médicales héliportées) par l'intermédiaire du SAMU, du PGHM, du service des pistes, des refuges, des radioguides, des téléphones cellulaires.

  • 1.1. Son contenu
  • Elle doit être le plus distincte possible et doit comporter:

    • Le lieu de l'accident.
    • La nature, ski, rando, chute de pierre, avalanche...
    • Le nombre de victimes réelles ou supposées.
    • L'état de la ou des victimes consciente, respiration, pouls perçu, lésions visibles, mobilité....

  • 1.2. Cas particulier, les avalanches
  • Il est indispensable de savoir que les chances de survie sont inversements proportionnelles:

    A la durée d'ensevelissement.

    • 15 minutes, les chances de survie sont de 95 %
    • 15 à 45 minutes, elles sont de 13 %, c'est pour cela que 71 % des personnes qui s'en sortent vivantes sont dégagées par les amis alors que 13 % ont été dégagées par les secours.

    A la profondeur d'ensevelissement.

    Sachant que 50 % des victimes sont à moins de un mètre de profondeur.

2.  La mise en route des secours

Elle consiste à mettre en oeuvre des moyens humains et matériels adaptés.

Alouette 3 et son treuil

  • Aux conditions méteo.
  • Au lieu et à l'accéssibilité des victimes.
  • Au nombre de victimes réelles ou supposées.
  • Aux types de victimes et à la gravité de leurs affections.

L'approche des victimes impose une infinie précision de l'alerte. Une fois sur place, les victimes sont conditionnées pour un meilleur rapatriement.

La priorité des secouristes, est le rapatriement vers les hopitaux les plus proches, car les conditions de soins, in situ, ne sont pas favorables. Température, risque de changements météo ne permettant plus l'envol de l'hélico, risque de chute de pierres, d'avalanches.

Cependant, les progrés permettent de réaliser grace à un matériel et à un personnel de plus en plus performant, de vrai postes médicaux avancés si l'état des victimes n'est pas compatible avec une évacuation. Cet état étant parfois très précaire, les thérapeuthiques mises en oeuvre peuvent être très lourdes.

Enfin, pour son évacuation, si l'hélico ne peut pas se poser, la victime est hélitreuillées avec un baudrillet ou bien conditionnées dans une civière de type "Piguillen" spécialement adaptée.

3. Le rapatriement

AS et sa civière

Il consiste au transport des victimes vers le centre hospitalier.

  • Le plus proche
  • Qui a de la place ?
  • Qui est le plus à même de prendre en charge la victime selon ses affactions.