C'est un phénomène complexe, en effet de multiple facteurs interviennent dans sa formation et son déclenchement. Cependant une avalanche est une rupture d'un équilibre qui entraîne le glissement d'une quantité de neige. La rupture peut être d'ordre thermique (effets climatiques) ou mécanique (effets du poids, surcharge).
C'est un mélange de neige et d'air, elles surviennent pendant la chute de neige ou peu après. Lorsque l'inclinaison et la longueur du versant sont suffisantes, un aérosol de neige va se former, il va couler le long de la pente en formant des rouleaux à axes horizontaux, la vitesse atteint facilement les 200 Km/h !!! Les avalanches de poudreuses sont freinées par l'air et non par le relief, à l'avant l'air est mis en vitesse. En général ces avalanches ne concernent que la couche supérieure du manteau neigeux et ne forment qu'un dépôt de faible volume.
Elles résultent de la rupture d'une strate du manteau neigeux constituée de neige relativement dense (dépôt dû au vent, le plus souvent), reposant sur un sous-couche sans cohésion. La cohésion de cette strate entraîne une fracture qui peut se propager sur plusieurs centaines de mètres. L'épaisseur de ces strates peut atteindre plusieurs mètres, il peut y avoir formation d'un aérosol. Mais le plus souvent la plaque glisse en blocs de taille variable à une vitesse pouvant dépasser les 100 Km/h. Dans les zones d'arrêt, des blocs subsitent en un dépôt chaotique.
Elles surviennent lors d'un redoux hivernal (avec ou sans précipitations pluvieuses), et au printemps. Elles sont comparable à un écoulement torrentiel. Leur trajectoire est guidée par le relief. Sa vitesse est de l'ordre de 60 Km/h, mais elles exercent des pressions considérables. Elles peuvent intéresser la totalité du manteau neigeux lorsque celui-ci est destabilisé jusqu'à sa base.
Les précipitations vont augmenter les risques d'avalanche. En effet le manteau neigeux est
rarement homogène et chaques couches évoluent à leur manière. Une chute de neige après un
redoux ralentit le refroidissement et le regel de la couche inférieure. La pluie va humidifier
le manteau neigeux.
Le vent va façonner le manteau neigeux, pour en savoir plus (cf: le vent).
Les variations de température diminuent la resistance et la cohésion de la neige.
Exemple :
un redoux , une longue exposition au soleil, le printemps.
La pente joue un rôle essentiel, plus elle est raide, plus la neige aura du mal à rester sur
celle-ci (Logique !).
Les accidents du relief (barre rocheuse) ne sont pas à; négliger.
La nature du sol est aussi importante, un sol défréchi sera plus sensible qu'un sol boisé,
cependant les forêts de mélèzes sont moins sécurisantes qu'une forêt de sapins, en effet les
mélèzes perdent leurs épines de ce fait le manteau neigeux repose sur un sol instable. Une herbe
rase (broutée par les pécores) retiendra plus le manteau qu'une herbe couchée. Les pierriers
(et non Perrier) et les roches lisses sont aussi des sols instables.
Chaque avalanche est provoquée par une combinaison de ces facteurs. S'aventurer en montagne sans
connaître le phénomène, met en danger l'individu inconscient. Connaître le risque d'avalanche c'est
prendre connaissance de l'état du manteau neigeux, ensuite il faut absolument connaître les lieux !
Bon si tu es arrivé là, c'est bien, si si. Mais un dernier conseil, ATTENTION les avalanches sont
parfois mortelles, pour connaître les bons comportements de prévention, consultez la page dédiée sur le site du Ministère de la Transition écologique.
Bon ride dans la peuf...