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Partie II: Les planches

Anatomie d'une planche

Les planches de snowboard ont beaucoup évoluées. Quand on a commencé avec Octopuss, ce n'étaient que des contre-plaqué avec de la peinture des carres et des fixations. Puis sont arrivé les noyaux en bois, la résine, le pvc, les mousses (si chères à Lacroix), les monocoques, ... Les découpent ont également évoluées.

Voici donc de quoi se compose une board. Au sein de notre planche, le noyau. Il peut être en bois (à préférer), en mousse, ou toutes autres technologies. Grace à sa répartition et à son épaisseur, c'est lui qui contrôle la flexion de la planche.
Puis plusieurs couches de résines, de carbone entourent notre noyaux et forment les spatules et autres variations de la planche. Peuvent s'y inclurent du métal, et les inserts des fixations.
Sur le dessous de la planche sont positionnées les carres, la semelle, et les diverses plaques d'aluminium.
Sur le dessus, on trouve la déco, et les film de pvc transparents qui protègent la planche et les champs.
Ces divers matériaux sont incorporé dans un moule, sous presse, le tout collé à la résine le plus souvent, et maintenu à plusieurs dizaines de degrés celsius pour accélérer le collage.



De cette alchimie dépendra le flex de notre board, et aussi sont prix.

Les types de planches

Mais dans la fabrication de la planche, il y a aussi sa forme qui entre en jeux. C'est elle, ainsi que le flex, qui détermineront sont programme d'utilisation.

Une planche est composé de sa spatule, de son talon et de son corps. Dans son dessin entre en jeux les lignes de côte, et ses largeurs au patin (endroit le plus étroit de la planche, au milieu...) et à chaques extrémités, ainsi que sa longueur totale et effective (celle qui touche la neige)

Grande largeur au patin, petite taille et grandes spatules, lignes de côte peu creusées: le freestyle.
C'est à la mode, mais c'est plus du squateboard que du snowboard. Le but est de sauter, tourner, virevolter sur tout ce qui peut être utilisé. Bof...

Patin étroit, petites spatule, talon plat, lignes de côte très marquées, moyenne à grande taille: l'alpin et son petit frère le freecarve (plus polyvalent).
C'est l'inverse du freestyle. Ici on trace dans la neige damée, superbes vitesse, précision des courbes, puissance d'appuis. C'est le snowboard des pistes. Et c'est puissant !

Patin moyen, spatule et talon relevés, grande taille, lignes de côte moyennes : le FREERIDE, l'excellence.
Là, on parle du vrai snowboard. La poudre, les étendues à perte de vue, les larges courbes. Mais aussi les forêts de sapin, et éventuellement la piste (mais pas longtemps). Elle passe partout. La planche liberté. LA vrai. Celle des puristes. Avec elle, pas de chichi, pas de ginos, pas de tafioles.


L'influence de la forme

Toutes ces catégories me semble bien sectaires. Les planches ne peuvent pas appartenir qu'à l'une ou l'autre des catégories, elles se recoupent, et se déclinent en sous catégories... Mais on s'en fout, voici réellement ce qui compte.

- Le flex : planche souple=peu nerveuse/tolérante. Planche dure=nerveuse/très technique.
- Les lignes de côte : lignes très creusées (rayon de - de 9m)=pivotements courts rapides et puissants : lignes peu creusées (rayon de + de 11m)=pivotement plus doux, moins puissant, virages plus larges.
- La taille : grande taille=stable, rapide, puissante ; petite taille=maniable/légère.
- Symétrie : pas de grande différence, les planches asymétriques seraient plus maniables en front-side. J'ai une planche symétrique et une asymétrique : je n'ai pas vue de différence de ce côté là.
- La largeur du patin
: plus large=coques possibles à mettre ; plus étroite=pour les plaques/plus de puissance en appuis.



Les types de fixations

Les coques ou les plaques ?
Tout dépend du snowboard choisi.
Pour un alpin, les plaques sont indispensables : planche trop étroite pour des coques, puis les plaques permettent de chausser des shoes rigides bien adaptées à ce type de board (plus de puissance et de précision sur les appuis).
Pour un freestyle, les coques essentiellement : liberté du pieds...
Pour un FREERIDE, il y a le choix, plaques ou coques. Tout dépend de son type de ride : agressifs, plutôt des plaques, plus cool, plutôt des coques. Mais les coques sont préférables. Petite astuce si t'as de l'argent et une planche avec des inserts ( petits trous qui permettent de visser les fixations) tu peux acheter et des plaques et des coques et changer selon l'humeur.
Je ne parle pas des step-in, connais pas.


Les réglages de la planche

Les réglages se limitent à l'angle d'attaque des fixations,à l'écart entre les deux pieds, et aux centrages. C'est une question de confort et d'efficacité.
L'angle se mesure par rapport à la droite perpendiculaire à l'axe de la planche. Autrement dit angle 0°=pieds perpendiculaires à la board. Cette angle influence sur le positionnement du rider à la pente, et à sa puissance sur les carres. Donc plus il y a d'angle plus le rider est tourné vers la pente et est puissant sur ses pivotements, et inversement.

Pour l'écartement des pieds, une seule règle : c'est comme on se sent le mieux.

Pour le centrage, c'est facile : plus on décentre les fix à l'arrière, mieux on sort de la poudre, mais sur la piste les efforts sont plus importants. Si on avance les positions, le pivotement est facilité, c'est plus technique, mais la planche tend à piquer du nez dans la poudre (il faut donc tirer vers soi).

Voici quelques valeurs moyennes de centrage :
Débutant : centrage=au centre de la planche ; écartement=env. 45 cm ; angles=40° à l'avant, 25° à l'arrière.
Free-style : centrage=au centre ; écartement=env. 50 cm ; angles=0°/10° avant et 0°/-5° arrière.
Alpin, freecarve : centrage=centré ou en avant ; écartement=env. 40 cm ; angles=45°/60° à l'avant, 40°/55° à l'arrière.
FREERIDE : centrage=centré ou en arrière ; écartement=env. 50cm ; angles=25°/30° à l'avant, 10°/15° à l'arrière.

Tout cela c'est bien beau, mais bon, chacun règle comme il le sent. Il faut juste de la pratique, allez au boulot...

Jey

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